Momagri Sécheresse néo-zélandaise, une aubaine pour les producteurs laitiers européens ?
La Nouvelle-Zélande subit depuis le début de l’année 2013 la plus forte sécheresse depuis plus de 30 ans. La production du premier exportateur laitier mondial est directement touchée : les cours des produits industriels explosent et les cours mondiaux flambent (+ 10 % le 5 mars dernier), la cotation du beurre aux enchères de Fonterra a dépassé les 4.500 $ la tonne, alors qu’à cette même période en 2012 les prix du beurre plafonnaient sous les 2.500 $.
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La flambée des cours des produits industriels laitiers n’est pas encore ressentie par les producteurs européens, mais selon certaines estimations, le prix payé aux producteurs pourrait atteindre les 330 € / 1.000 litres en moyenne sur l’année 2013. (© Terre-net Média) |
Pour l’heure, la flambée des cours des produits industriels laitiers n’est pas encore ressentie par les producteurs européens, mais selon certaines estimations, le prix payé aux producteurs pourrait atteindre les 330 € / 1.000 litres en moyenne sur l’année 2013.
Le marché laitier est un marché structurellement instable et extrêmement volatile, ainsi que le révèlent les crises laitières successives depuis 2007. Comme l’ont dernièrement rappelé les principaux syndicats agricoles français et européens, le maintien de la filière lait, notamment pour faire face à la fluctuation des cours mondiaux, passe par la réforme de la Pac. La seule sécheresse néo-zélandaise ne viendra pas sécuriser durablement la filière laitière européenne, et c’est maintenant, et alors que les quotas laitiers européens vont disparaître en 2015, qu’il est urgent de songer à la mise en place d’outils flexibles de régulation, à même d’assurer demain des revenus rémunérateurs et stabilisateurs aux agriculteurs européens (1).
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